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Le baiser du dragon

Toits de la Cite interdite sous la neige

èž­ć» chÄ« wěn

La bouche (搻 wěn) du dragon sans cornes (螭 chÄ«) est, dans la mythologie chinoise, l’un des Neuf fils du dragon (韍生äčć­ LĂłng shēng jiǔzǐ). Il est reprĂ©sentĂ© dans des dĂ©corations de toits impĂ©riaux et d’autres motifs ornementaux dans l’architecture et l’art traditionnels chinois .

螭銖 chÄ« shǒu et èž­é ­ chÄ« tĂłu, tous deux signifiant littĂ©ralement tĂȘte de dragon sans corne, sont des ornements architecturaux similaires, comparables aux gargouilles occidentales.

Il y a plus de 1 000 螭銖 chÄ« shǒu sur les hautes plateformes des trois grandes salles de la CitĂ© Interdite. Parmi les nombreuses tĂȘtes de dragon sans cornes ou gargouilles, celles situĂ©es aux angles des hautes plateformes sont plus grandes, tandis que d’autres sont plus petites. En plus de leur rĂŽle dĂ©coratif, ces gargouilles peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©es comme drains les jours de pluie pour Ă©vacuer l’eau de pluie. Quand il pleut abondamment, elles donnent vie Ă  Qianlong pulvĂ©risant l’eau.

èž­ć» chÄ« wěn peut Ă©galement s’Ă©crire éŽŸć» chÄ« wěn, utilisant le caractĂšre homophonique éޟ chÄ« qui signifie hibou, oiseau de proie. La queue de hibou (éŽŸć°Ÿ chÄ« wěi) et le faĂźte de toit de hibou (鮟甍 chÄ« mĂ©ng ) sont des dĂ©corations de toit en forme d’oiseau.

Les Neuf Dragons (äčéŸ jiǔ lĂłng ), qui sont des crĂ©atures mythologiques traditionnelles, sont devenues des dĂ©corations architecturales traditionnelles du feng shui. Chacun des neuf dragons a une fonction protectrice. Les neuf dragons sont Ă©galement utilisĂ©s dans de nombreux noms de lieux Ă  Hong Kong , tels que Kowloon , signifiant littĂ©ralement “neuf dragons” en cantonais ( äčéŸ jiǔ lĂłng), ainsi que de nombreux lacs, riviĂšres et hameaux en Chine continentale.

Selon un livre nommĂ© äș”雜甄 WǔzĂĄzǔ Ă©crit par Xie Zhaozhi (èŹè‚‡æ·›, xiĂš zhĂ ozhĂŹ) vers la fin de la pĂ©riode Ming : Les chiwen , qui aiment avaler, sont placĂ©s aux deux extrĂ©mitĂ©s des faĂźtages des toits pour avaler toutes les mauvaises influences.

èž­ć» chÄ« wěn a d’abord Ă©tait nommĂ© éŽŸć°Ÿ chÄ« wěi sous la dynastie Jin (266-420 EC). La lĂ©gende dĂ©crit une sorte de poisson de mer dont la queue pour pulvĂ©risait les vagues afin de provoquer des prĂ©cipitations. 

L’architecture ancienne chinoise usait de structures en bois, qui devaient ĂȘtre particuliĂšrement protĂ©gĂ©es contre les incendies. C’est pourquoi, ce sont des dĂ©corations en forme de queue de poisson qui ont Ă©tĂ© placĂ©es sur les crĂȘtes des toits.

Le joint du faĂźte et de l’avant-toit est souvent susceptible de fuir, c’est pourquoi chiwei agit comme un clou pour renforcer le faĂźte des toits, protĂ©ger les deux extrĂ©mitĂ©s et empĂȘcher la pluie de s’infiltrer.

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