çć pĂĄn gĆng
Chaque posture du taijiquan traditionnel, qu’elle soit basse, moyenne ou haute, a sa propre force et son but.
äžçć xiĂ pĂĄn gĆng
Le but d’un cadre bas est d’entraĂźner les muscles, les os et l’apparence externe de tout le corps afin de dĂ©velopper la capacitĂ© du bas du corps. Le cadre (ç pĂĄn) bas (äž xiĂ ) :
- étire les muscles, renforce les os ;
- exagĂšre l’ouverture et la fermeture de la hanche (èŻ kuĂ ), ce qui avec le temps augmente la portĂ©e des actions ;
- renforce la capacité de soutien des jambes ;
- amĂ©liore la flexibilitĂ© de la taille et de l’articulation coxo-fĂ©morale ;
- permet le déplacement vers le bas du centre de gravité et la stabilisation du plan inférieur.
Tout au long du processus de dĂ©veloppement de äžçć xiĂ pĂĄn gĆng, portez une attention stricte aux spĂ©cifications de la sĂ©quence : la posture anatomique, le placement des mains, les positions des pieds pour le jeu de jambes, … et comment faciliter les changements de direction.
C’est l’Ă©tape de l’apprentissage des rĂšgles et de la formation du ć怫 gĆng fu.
äžçć zhĆng pĂĄn gĆng
Le cadre moyen est la mĂ©thode de pratique la plus courante Ă mesure que l’on progresse dans la pratique. Ce cadre est propice Ă la relaxation du corps entier et Ă la descente du æ°Ł qĂŹ. Il permet de rĂ©aliser les conversions lĂ©gĂšres et Ă©thĂ©rĂ©es entre substantiel et non substantiel.
La pratique du cadre mĂ©dian (äžç zhĆng pĂĄn) se concentre sur l’ensemble du corps, Ă la recherche des trois harmonies internes et externes. Lâesprit-intention entraĂźne les mouvements du corps et les conversions Ă©nergĂ©tiques ne sont plus sous la domination de la force du corps. Chaque partie du corps est dĂ©tendue et souple : la taille et le kuĂ , les genoux et les chevilles, les pieds et les mains, les Ă©paules et les coudes, la tĂȘte et le cou, la poitrine et le dos. Les mouvements sont effectuĂ©s en alternance pendant le processus de descente du souffle jusqu’aux pieds puis de la montĂ©e vers le haut, tout en s’efforçant de garder le centre lĂ©ger et naturel. C’est un cycle perpĂ©tuel, sans prioritĂ© ni substantielle ni non substantielle.
On y acquiert des compétences grùce à la compréhension globale des principes du taijiquan, grùce à la maßtrise de toutes les pratiques pertinentes.
C’est l’Ă©tape de « la constance dans les principes, de la conformitĂ© aux principes ».
äžçć shĂ ng pĂĄn gĆng
Le cadre haut pratique le 蜻ç”ćæŽ» qÄ«ng lĂng yuĂĄn huĂł : ĂȘtre rapide et habile (èœ»ç” qÄ«ng lĂng), rond (ć yuĂĄn) et vivant (掻 huĂł). L’objectif est que chaque articulation du corps se comporte comme un roulement Ă billes universel capable de se dĂ©placer en douceur et efficacement. Chaque partie du corps semble avoir son contrĂŽle autonome individuel.
Cette Ă©tape de la pratique est presque exclusivement interne, la culture du äžéŒć怫 zhĆng dÇng gĆng fu – Ă©quilibre central et stabilitĂ© – Ă©tant l’objectif.
äžéŒ zhĆng dÇng est considĂ©rĂ© comme l’Ăąme des treize potentiels du taijiquan et les pratiquants de longue date en ont une haute considĂ©ration.
La pratique Ă ce stade n’est pas d’impressionner de l’extĂ©rieur ou d’ĂȘtre esthĂ©tique. Cependant, la possession de la compĂ©tence rend le pratiquant intouchable. Les mouvements sont imprĂ©visibles et insondables et chaque partie du corps est utilisable.
Câest lâĂ©tape du «nĂ©ant intangible».