Les chats du temple Xiyuan

Le temple Xiyuan (西园寺 xī yuán sì) est un temple bouddhiste du district de Wuzhong, Suzhou. Il est situé juste à l’ouest du Jardin persistant ( 留園 liú yuán). Le temple a été fondé sous la dynastie Yuan (1234–1368), a été détruit puis est devenu une partie d’un grand jardin classique, le Jardin de l’Ouest ( 西園 xī yuán). Le jardin appartenait à un haut fonctionnaire du gouvernement de la dynastie Ming (1368-1644). A sa mort, son fils fit don du jardin au monastère. La plupart des bâtiments ont été détruits lors de la rébellion des Taiping en 1860. Ils ont été reconstruits après la guerre.

Le temple Xiyuan est connu pour ses chats. Comme en notre maison, ceux ci sont les bienvenus dans les monastères bouddhistes. Le plus célèbre d’entre eux est le 当当 dāng dāng, le grand roux qualifié de mandarine (大橘 dà jú).


2 réflexions au sujet de “Les chats du temple Xiyuan”

  1. Je ne connaissais pas ce culte du chat dans une partie de la culture chinoise. Assaisonné aux épices (très appréciées) me paraissait plus d’actualité depuis de nombreuses générations… Merci pour ce « blog »
    Répondre
  2. La consommation de chats concerne 0,3% de la population chinoise et elle est en désuétude, voire interdite, dans l’ensemble des pays de l’Asie. Elle est représentative des chinois comme le frogeater des anglais peut l’être des français.

    Pour le bouddhisme, les chats représentent la spiritualité, ce sont des êtres illuminés qui transmettent calme et harmonie. C’est pour cela qu’il est très fréquent de voir les chats somnoler et se pelotonner dans le giron des multiples figures de Bouddha qui ornent les jardins et les sanctuaires. Les chats voient bien au-delà de nos sens, entre leurs siestes et leurs moments de jeu et d’exploration, ils creusent en notre âme avec leur flair raffiné ; ils nous soulagent de nos tristesses. Pendant l’épidémie de COVID-19, ils m’ont apporté joie et sérénité. Qui connaît le caractère d’un chat sait que la connexion est intime et profonde, d’où le fait que plusieurs moines bouddhistes comme le maître Hsing Yun, parlent du pouvoir guérisseur de cet animal.

    Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

En savoir plus sur Tiandi

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading