Un vieil homme, maître de musique, tombe malade. Il est recueilli par un jeune garçon à qui il enseigne l’art du luth pendant sa convalescence… L’enfant progresse. Ils partent en bateau dans un paysage de brumes : rencontre d’oiseaux, de singes. Le maître dit adieu à l’enfant, lui donne son luth et disparaît. L’enfant le cherche et on voit le vieillard s’éloigner. Sur une montagne, l’enfant joue du luth. Un petit bateau à voile s’éloigne, suivi par un aigle.
Le Pas de Yu est la danse qui permet de canaliser et d'accueillir les forces des Esprits des Eaux et des Monts et, par conséquent, de favoriser la tombée modérée de la pluie afin de vaincre la sécheresse. La connexion avec les Esprits des Eaux et des Monts contribue également à intégrer en nous les propriétés des forces de ceux-ci : l'adaptation et la tempérance de notre comportement (Eaux), ainsi que la résistance et la force de persuasion face à toute épreuve de notre vie (Monts).
Le moine bouddhiste Qingyuan Xingsi (660-740) affirmait qu'avant d'étudier le bouddhisme sous la conduite d'un bon maître les montagnes sont des montagnes et les eaux sont des eaux. Que, parvenu à une certaine vision intérieure de la vérité, les montagnes ne sont plus des montagnes et les eaux ne sont plus des eaux. Mais qu'une fois atteint l'asile du repos, de nouveau les montagnes sont des montagnes et les eaux sont des eaux.
L'eau est l'élément principal qui informe les peintures de paysage éphémères de Kibong Rhee. L'artiste croit que l'eau, sous toutes ses formes, incarne la fugacité de la vie, existant quelque part entre les mondes spirituel et physique. Kibong intègre ces qualités dans son travail, mettant l'accent sur la mutabilité des formes et notre perception d'elles. En superposant du plexiglas transparent sur une toile, il crée des scènes peintes du monde naturel qui sont brumeuses et oniriques, presque des apparitions.
Lorsque les peintres chinois travaillent sur la peinture shan shui, ils ne cherchent pas à présenter une image de ce qu'ils ont vu dans la nature, mais ce qu'ils ont pensé de la nature. Il n’est pas important que les couleurs et les formes peintes ressemblent exactement à l'objet réel, l'intention est de capturer, sur le papier, une conscience de la réalité intérieure et de l'intégralité, comme si la peinture coulait directement de l'esprit de l'artiste, à travers le pinceau, sur le papier.
Dans son Livre de la Voie et de la Vertu, Laozi a écrit : Sous le ciel, rien n’est plus doux et plus souple que l’eau. Alors pour attaquer le solide et le fort, rien n’est mieux, elle n’a pas d’égal. Il poursuit : Le faible peut surpasser le fort ; le souple peut surpasser le dur. Sous le ciel, tout le monde sait cela, cependant personne n’est capable de le mettre en pratique. … La vérité semble souvent contradictoire.
Le concert « Nouveau Palais de la musique – Parcours des montagnes » fait de l'esprit des monts et eaux traditionnels chinois un vecteur musical de communication avec le monde, il emprunte subtilement les procédés de représentation de la montagne (山 shān) de la peinture traditionnelle chinoise de paysage, évoquant l'ensemble thématique de l'album à travers les éléments versant, cime, pic, vallée, colline, arrière-montagne.
La boxe des six unions et des huit méthodes, aurait été créé aux environs du Xe siècle EC. On attribue sa création à un ermite taoïste du nom de Chen Po Tuan. Anciennement nommée « boxe de l'eau », cette technique reprend la fluidité, le flux et le reflux de l'eau par l'intermédiaire de mouvements des hanches conduisant les déplacements, les esquives, les parades et les coups.
« Et voici que l’enfant fait valser un fil, son fil, de nuage en nuage, se laissant guider par le vent du matin et la main du soleil. Il se pose sur le ponton, étale ses cailloux blancs, se saisit du premier, le lance et contemple, ébloui, l’ovale d’un poème sur le lac endormi. » - Jean Humenry
Les Carnets de croquis par Hokusai (北斎漫画 Hokusai manga), publiée entre 1814 et 1878, est l’un des chefs-d’œuvre du livre illustré japonais de l’époque d’Edo