éćæäżĄçŠȘćž«æŸć°éäșșèȘȘïŒăć§äžćïŠćæȘï„«çŠȘæïŒïšć±±æŻć±±ïŒïšæ°ŽæŻæ°ŽăćèłćŸï€ïŒèŠȘïšç„ï§ŒïŒæćć „èïŒïšć±±ï„§æŻć±±ïŒïšæ°Žï„§æŻæ°Žăèä»ćŸćäŒæèïŒäŸćïšć±±ćȘæŻć±±ïŒïšæ°ŽćȘæŻæ°ŽăăèȘćșăææéăć·äșćć «
èȘćșăææéăć·äșćć «
Le moine bouddhiste éćèĄæ QÄ«ngyuĂĄn XĂngsÄ« (660-740) affirmait qu’avant d’Ă©tudier le bouddhisme sous la conduite d’un bon maĂźtre les montagnes sont des montagnes et les eaux sont des eaux. Que, parvenu Ă une certaine vision intĂ©rieure de la vĂ©ritĂ©, les montagnes ne sont plus des montagnes et les eaux ne sont plus des eaux. Mais qu’une fois atteint l’asile du repos, de nouveau les montagnes sont des montagnes et les eaux sont des eaux.
Chacun doit dĂ©couvrir la contemplation (çŠ chĂĄn) par lui-mĂȘme grĂące Ă lâexpĂ©rimentation, tout en observant le spectacle du monde avec sagesse et compassion. Jour aprĂšs jour, la mĂ©ditation, le travail et la conscience de lâimportance de la nature contribuent Ă la rĂ©alisation de lâĂ©veil. Seule, la pratique quotidienne de la transformation prime. Celui qui a choisi la voie du chĂĄn ne peut attendre passivement dâĂȘtre touchĂ© par lâĂ©veil. Bien plus quâune simple mĂ©thode, le chĂĄn, pratique active, directe et intuitive du bouddhisme, sâapparente Ă une science du comportement, Ă une attitude intĂ©rieure, Ă une conduite menant Ă une mise en face de soi-mĂȘme.

Before I learned the art, a punch was just a punch, and a kick, just a kick. After I learned the art, a punch was no longer a punch, a kick, no longer a kick. Now that I understand the art, a punch is just a punch and a kick is just a kick.
Bruce Lee
èȘż tiĂĄo
TiĂĄo c’est rĂ©gler, accorder, harmoniser, Ă©quilibrer, mĂ©langer, convenir. Le caractĂšre èȘż est composĂ© des caractĂšres èš et é±, yĂĄn qui dĂ©signe le fait de parler ou de nĂ©gocier, et zhĆu, qui se traduit par complet, parfait ou rond. DĂšs lors, tiĂĄo veut dire « ajuster ou accorder jusquâĂ ce que cela soit complet et en harmonie avec le reste ». Câest un peu la mĂȘme chose que lorsque lâon accorde un piano afin quâil sâharmonise autres instruments. TiĂĄo câest sâharmoniser grĂące Ă un ajustement permanent.
Le travail du souffle (æ°Łć qĂŹ gĆng) demande de connaĂźtre et comprendre les trois trĂ©sors de la vie : l’essence (çČŸ jÄ«ng), le souffle (æ°Ł qĂŹ), l’esprit (ç„ shĂ©n) ainsi que leurs interrelations. Les buts principaux du qi gong sont de conserver son jing, de renforcer et d’harmoniser la circulation du qi et enfin d’apporter l’illumination Ă son esprit. Pour atteindre ces buts, il faut apprendre Ă rĂ©guler son corps, Ă rĂ©guler son esprit, Ă rĂ©guler sa respiration, Ă rĂ©guler son qi.
èȘżèș« tiĂĄo shÄn
RĂ©guler son corps (èș« shÄn), consiste Ă trouver et Ă renforcer ses propres racines ainsi qu’Ă comprendre les formes et mouvements de la pratique. Pour se constituer des racines fermes, il est nĂ©cessaire d’apprendre Ă maintenir son centre, Ă Ă©quilibrer son corps et Ă se relaxer pour permettre au qi de circuler librement.
èȘżæŻ tiĂĄo xÄ«
Pour rĂ©guler sa respiration (æŻ xÄ«), il faut apprendre Ă respirer de telle sorte que notre esprit et notre respiration puissent se coordonner et coopĂ©rer. Lorsque je peux respirer de la bonne maniĂšre, mon esprit pourra atteindre la paix plus rapidement et ainsi se concentrer plus facilement Ă guider (ć° dÇo) le qi.
èȘżç„ tiĂĄo shĂ©n
RĂ©guler l’esprit (ç„ shĂ©n) implique d’apprendre Ă maintenir l’esprit calme, en paix et centrĂ©. Cela permet de juger les situations de maniĂšre objective et d’emmener le qi aux endroits dĂ©sirĂ©s. L’esprit est la clĂ© principale de la pratique.
Pour les moines bouddhistes qui cherchent l’illumination, rĂ©guler l’esprit est le but ultime du qi gong. Pour le pratiquant ordinaire le but recherchĂ© est souvent moins Ă©levĂ©. Il recherchera surtout Ă accroĂźtre sa capacitĂ© de concentration et Ă augmenter sa vitalitĂ©. Cela lui permettra de diriger plus efficacement son qi afin que ce dernier puisse assurer les tĂąches de gestion et de protection qui lui incombent. Le pratiquant pourra ainsi Ćuvrer Ă se maintenir en bonne santĂ© et Ă ralentir le processus de vieillissement.
èȘżæ°Ł tiĂĄo qĂŹ
Pour atteindre la rĂ©gulation du souffle (æ°Ł qĂŹ), je dois d’abord avoir rĂ©gulĂ© mon corps, ma respiration et mon esprit. Ce n’est que quand mon esprit est assez clair (æ mĂng) que je pourrai sentir comment est distribuĂ© le qi dans mon corps et comprendre la maniĂšre de le rĂ©ajuster.
L’entraĂźnement doit trouver son origine dans mon esprit. Je dois avoir une idĂ©e prĂ©cise de ce que je dĂ©sire faire, et un esprit calme, centrĂ© et Ă©quilibrĂ©. Cela implique que mon ressenti et mon jugement soient prĂ©cis et objectifs. Cela requiert un Ă©quilibre Ă©motionnel et un esprit clair, ce qui passe par un long et dur travail (ć gĆng) . Mais, une fois ce niveau atteint, j’aurai Ă©tabli les racines de mon entraĂźnement et mon intention (æ yĂŹ) sera alors capable de guider et d’emmener mon qi partout dans mon corps.
Au cours de ce processus, je rĂ©gule mon corps, mon souffle, mon esprit jusqu’Ă ce que je puisse les rĂ©guler sans rĂ©guler. Corps, souffle, esprit sont alors accordĂ©s, complets, en harmonie.
- Au point oĂč j’ai compris que les montagnes ne sont pas des montagnes … – PersĂ©e
- éćæäżĄçŠȘćž«
- There Is A Mountain Music and lyrics by Donovan P. Leitch
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.