Giardini Botanici Hanbury 🗺

Jardin Botanique Hanbury, avril 2024, photographie de Dominique Clergue

Aménagés en 1867 par un homme d’affaires anglais, les 18 ha de la villa Hanbury sont plantés de 5 800 espèces botaniques: cactus, palmiers, agrumes… C’est aujourd’hui une zone protégée, sous la tutelle de l’université de Gênes.

I giardini di Villa Melzi 🗺

Jardins de la Villa Melzi, avril 2024, photographie de Dominique Clergue

Les jardins de la Villa Melzi d’Eril s’élèvent le long des rives du lac de Côme, près de Bellagio, harmonieusement insérés dans le paysage vallonné entre les deux bras du lac. À l’intérieur des jardins se trouvent la villa, la chapelle et l’orangerie qui est aujourd’hui un musée historique. Les jardins anglais, agrémentés de sculptures, ont été conçus par l’architecte Luigi Canonica et le botaniste Luigi Villoresi, qui ont tous deux travaillé sur le parc de la Villa Royale de Monza.

Jardin exotique d’Èze 🗺

Jardin exotique d’Èze avril 2024, photographie de Dominique Clergue

Le jardin exotique d’Èze abrite dans sa partie sud plusieurs dizaines d’espèces de plantes succulentes, de xérophytes venues de tous les continents. La partie nord accueille des plantes méditerranéennes ou de régions humides avec des grottes et une cascade. Des parcours thématiques et artistiques incitent le visiteur à la flânerie et à s’imprégner de l’histoire des lieux.

Un jardin à Corfou

Le palais Mon Repos, sur l'île de Corfou

Quelque chose d’extraordinairement paisible est suspendu dans l’air, dans la grande clarté dévorante de cette heure qu’on s’imagine ne devoir jamais finir, immobilisée, dirait-on, devenue éternelle dans sa magnificence. Et l’on goûte le charme d’être ainsi toute seule, dans un coin perdu très loin du monde, où crissent les cigales dans l’herbe surchauffée, où les menthes embaument, où l’on entend chanter derrière des murs de neige un chœur doux et triste de moines fantômes.

Le jardin de Guyi

Le jardin de Guyi

Créé entre 1522 et 1619 par Zhu Sansong, un artisan spécialiste de la gravure sur bambou, ce jardin fut détruit pendant la guerre du Japon de 1937 à 1945.
L’ensemble actuel est une reconstruction de la fin des années 1950. Le jardin fait 6 hectares.

Le Jardin des rochers 

Hōjō, Nanzenji

Ecrit directement en français en 1936, Le Jardin des rochers est le premier grand roman de Nikos Kazantzaki. Il y rend compte de sa découverte du Japon et de la Chine. Qu’il soit question d’architecture, de gastronomie, de spiritualité, de relations entre les femmes et les hommes ou encore de nature, tout est évoqué avec force détails et sensualité. Oscillant entre récit historique et récit de voyage, cet ouvrage est aussi une tentative d’autocritique du mode d’agir et de pensée occidental. Sans oublier la question de la recherche d’une liberté – liée pour Kazantzaki à une collaboration victorieuse avec toutes les forces de la vie – qui parcourra l’ensemble de son œuvre.

Le jardin de l’humble administrateur

et la valeur esthétique du jardin de l’humble administrateur. « Ce style de jardin à l’ancienne de Suzhou comporte de nombreuses couches », explique Xue. « Il y a quatre composantes particulières : la pierre, le végétal, l’architecture et l’eau. » Et ceux-ci sont tissés ensemble dans des combinaisons infinies. Les plantes ici représentent différentes saisons, les pivoines pour le printemps, les lotus pour l’été, l’osmanthus en hiver et les fleurs de prunier en hiver. 

Kennin-ji

Dragons jumeaux au temple Kennin-ji

禅居庵 建仁寺 Le Kennin-ji, ou Zuiryusan Kennin-ji, est un temple bouddhiste zen d’obédience de l’école Rinzai situé à Kyoto. Il fut fondé en 1202 par Eisai. C’est le temple principal de l’école zen Rinzai et le plus ancien du Japon où la doctrine zen fut enseignée la première fois. Eisai fonda le temple en 1202, à la demande de Minamoto no Yoriie. Il devint le … Lire la suite

L’art du jardin

Le jardin de l'administrateur incompétent, 1551, Wen Zhengming, feuillet 8

Si le jardin chinois est un lieu de plaisir et un Eden, il n’est pourtant pas associé à la luxure ni au péché. Au contraire, il est le lieu de l’éveil, du ressourcement, et de la gestation de l’embryon d’immortalité au même titre que la grotte des immortels, le cercueil ou l’intériorité. Yolaine Escande nous invite à visiter le jardin comme chemin de sagesse dans la tradition chinoise

Kire

Ikebana

Une notion qui caractérise le discours esthétique japonais est celle de la coupure. La coupure est un trope de base dans l’école Rinzai du bouddhisme zen, particulièrement mis en valeur dans les enseignements du maître zen Hakuin. Pour Hakuin, l’objectif de voir dans sa propre nature ne peut être réalisé que si l’on a coupé la racine de la vie.

Des ronds dans l’eau

L’Eau, František Kupka

« Et voici que l’enfant fait valser un fil, son fil, de nuage en nuage, se laissant guider par le vent du matin et la main du soleil. Il se pose sur le ponton, étale ses cailloux blancs, se saisit du premier, le lance et contemple, ébloui, l’ovale d’un poème sur le lac endormi. » – Jean Humenry

Le jardin japonais de Portland

Le jardin japonais de Portland

Niché dans les pittoresques collines de l’ouest de Portland, dans l’Oregon, le jardin est un havre de tranquillité et d’une beauté époustouflante. Conçu par le professeur Takuma Tono en 1963, il s’étend sur 5,5 acres avec cinq styles de jardin séparés, et comprend un authentique salon de thé japonais, des ruisseaux sinueux, des allées intimes et une vue spectaculaire sur le mont Hood.