Kennin-ji

禅居庵 建仁寺

Le Kennin-ji, ou Zuiryusan Kennin-ji, est un temple bouddhiste zen d’obédience de l’école Rinzai situé à Kyoto. Il fut fondé en 1202 par Eisai. C’est le temple principal de l’école zen Rinzai et le plus ancien du Japon où la doctrine zen fut enseignée la première fois.

Eisai fonda le temple en 1202, à la demande de Minamoto no Yoriie. Il devint le siège de la secte Rinzaï. En 1334, il fut élevé au rang de gozan, l’un des cinq grands temples de Kyōto.

L’ensemble des bâtiments date du XVIIIe siècle à l’exception de la porte centrale (中門 chūmon) qui date de la création du temple et la pagode à cinq étages, Yasaka-tō (八坂塔), érigée en 1440 et restaurée en 1618. Le temple comprend également des jardins zen.

Jardins

Le jardin sec ou karenosansui est l’image même du jardin purement japonais. Fondé sur les concepts de vide et de dépouillement, proche du bouddhisme zen tel qu’il se développe dans le Japon du XVe siècle, il est une abstraction des choses de la nature. Les traits dans le sable représentent la mer, pendant que d’autres objets recréent d’autres microcosmes sans pour autant les retranscrire pleinement. Une forme d’impressionnisme avant l’heure sous forme d’allégorie de la Nature. 

Le gravier est ratissé en forme de vagues rendant le jardin Daiō-en semblable à un océan.

Le gravier est minutieusement mis en forme dans les jardins zen

Dragons jumeaux

Les dragons sont reconnus pour être les protecteurs des enseignements bouddhistes, c’est pourquoi on trouve souvent des dessins de dragons dans les temples zen.

Pour souligner le 800e anniversaire du temple Kennin-ji, cette peinture de 11,4 mètres sur 15,7 mètres de l’artiste Junsaku Koizumi représentant des dragons jumeaux a été installée. Il s’agit de la première peinture de dragons de toute sorte à être exposée dans le temple Kennin-ji, alors qu’avant Kennin-ji était le seul temple Rinzai à Kyoto sans peinture de dragon.

Arhats

Ces figurines d’arhats, terme donné à une personne qui a atteint l’illumination dans le bouddhisme., ont été réalisées pour célébrer le 700e anniversaire du temple Kennin-ji par plusieurs artistes avec différentes méthodes de glaçage et de cuisson .

Dieu du Vent, Dieu du Tonnerre

Le terme Rinpa provient du caractère rin de Ogata Kōrin, artiste de l’époque d’Edo (fin XVIIe, début XVIIIe siècle), qui fut le représentant le plus célèbre de ce courant. Mais celui-ci fut instauré avant cela, par Hon’ami Kōetsu, qui fonda un village d’artisans à Kyōto, en 1615, et par Tawaraya Sōtatsu, qui fut un temps son collaborateur. Sōtatsu (actif entre 1600 et 1640) aurait dirigé l’atelier Tawara-ya spécialisé dans la fabrication d’éventails, avant de se distinguer en réalisant les peintures des cloisons et portes coulissantes du temple Yōgen’in, entre 1621 et 1630, ce qui, probablement, lui valut d’accéder au grade de « hōkkyō » (titre ecclésiastique décerné à des artistes laïcs). Suite à quoi, il fut chargé des plus prestigieuses commandes et considéré comme un des artistes majeurs de son temps.

Les paravents font partie des rares objets d’ameublement de l’habitat japonais, et ce depuis les temps les plus reculés : le plus ancien exemplaire conservé remonte au VIIIe siècle. Ils ont une fonction architecturale (délimiter un espace provisoire) et décorative. Le nombre de leurs feuilles (volets) varie, mais le format le plus classique est de six feuilles. Ils sont ornés de peintures à l’encre, monochromes ou colorées, sur papier ou sur soie ; cependant, les fonds d’or se multiplient vers la fin du XVIe siècle.


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