Principes
La méditation somatique
La pratique de la méditation somatique, telle qu’on la trouve dans les traditions les plus ésotériques d’Asie et en particulier dans le bouddhisme tibétain et est-asiatique et dans le taoïsme spirituel, fournit les moyens et les méthodes nécessaires pour faire ce voyage vers l’incarnation spirituelle. Ce riche héritage comprend à la fois un vaste éventail de pratiques et d’instructions orales qui les accompagnent, ainsi qu’une compréhension très fine du processus d’incarnation. Dans notre lignée de pratique, nous puisons largement dans ce riche héritage de sagesse somatique.
Le pied dans le relâchement
corps ainsi que l’agilité des mouvements, réside dans la relaxation du pied, en particulier la section du dessous du genou au pied.
Les huit portes et les cinq pas
Chapitre 1 de l’Explication des principes du taiji attribués à Yang Banhou décrit les treize dynamiques.
De la vertu
Le 道德經 dàodéjīng, le livre de la voie et de la vertu, nos pratiques imprégnées de taoïsme, nous invitent à nous interroger sur la notion de 經 dé, le plus souvent traduit par vertu.
Le souffle coule dans le champ de cinabre
氣沉丹田 qì chén dāntián est l’un des aphorisme les plus connu du taijiquan. Comme souvent avec les aphorismes du taijiquan, il importe de comprendre qu’il ne s’agit pas d’une injonction, ni d’une méthode, mais de l’énoncé d’un résultat. La méthode, elle, relève traditionnellement de l’enseignement oral.
La compétence de fa jin
Le chapitre 9 du treizième traité de maître Zheng Manqing sur le taijiquan aborde, 曰能發勁 yuē néng fā jìn, la compétence de fa jin.
Attention versus atténuation
Les pratiquants de taijiquan savent probablement qu’il est important de prêter attention à ce qu’ils pratiquent, mais ils peuvent ne pas se rendre compte qu’il est naturel et normal pour les humains d’atténuer ou de rejeter divers signaux que nous recevons. Comme nous ne sommes capables de traiter qu’une quantité assez limitée d’informations à la fois, nous supprimons nécessairement les informations qui semblent moins importantes.
Kire
Une notion qui caractérise le discours esthétique japonais est celle de la coupure. La coupure est un trope de base dans l’école Rinzai du bouddhisme zen, particulièrement mis en valeur dans les enseignements du maître zen Hakuin. Pour Hakuin, l’objectif de voir dans sa propre nature ne peut être réalisé que si l’on a coupé la racine de la vie.
Iki
Iki est une notion esthétique japonaise qui peut être caractérisée par un certain détachement, une forme d’élégance, le charme de la discrétion, le sens de l’urbanité, celui de l’ombre plutôt que de la lumière, l’amour des couleurs sobres, le goût des saveurs âpres…
Sesshū Tōyō
Des traits intrigants de l’esthétique japonaise sont révélés à travers les pratiques artistiques de Sesshū Tōyō et de son œuvre la plus célèbre, le soi-disant Paysage d’encre éclaboussée de 1495 (Haboku Sansui, littéralement, Paysage d’encre cassée).
Yūgen
Yūgen est peut-être, parmi les idées esthétiques japonaises généralement ésotérique, la plus ineffable. Le terme se trouve pour la première fois dans les textes philosophiques chinois, où il a le sens de «sombre» ou de «mystérieux».