Mouvoir la conscience
Nous devons étudier la théorie du taijiquan et l’appliquer en tant que principes dans notre pratique. Sinon, nous ne faisons qu’en copier la surface et notre pratique manquera de profondeur.
Nous devons étudier la théorie du taijiquan et l’appliquer en tant que principes dans notre pratique. Sinon, nous ne faisons qu’en copier la surface et notre pratique manquera de profondeur.
Le taijiquan de style Wu est largement connu pour sa légèreté et son agilité. Le contact des mains demande de la légèreté, comme si vous marchiez sur de la glace mince au début de l’hiver ; l’application de la moindre force, vous fera tomber dans l’eau, de ce fait vous devez être extrêmement attentif.
Dans le cadre des enseignements traditionnels de la famille Yang, 鬆 sōng est divisé en six niveaux. Chaque niveau dépend de celui qui le précède et inclut tous ceux qui le précèdent.
Il est important de comprendre que sōng est toujours une libération, et que les six niveaux de sōng sont des raffinements de ce seul principe.
L’Ordre étrange des choses décrit comment, dans le cours d’une généalogie invisible, les émotions, les sentiments, le fonctionnement de l’esprit, mais aussi les formes les plus complexes de la culture et de l’organisation sociale, s’enracinent dans les organismes unicellulaires les plus anciens. L’analyse d’Antonio Damasio n’est pas sans entrer en résonance avec les anciennes pratiques taoïstes qui se fondent sur la mise en relation des émotions et des organes .
Le dernier livre de Chantal Maillard, Las venas del dragón, nous propose de revoir nos modèles de pensée à partir des enseignements des trois courants de la sagesse chinoise : le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme, afin d’y intégrer quelques problématiques qui pourraient être bénéfique non seulement pour chacun de nous, mais pour la société et la planète, comme une certaine éducation du caractère, une sagesse et une politique de l’habitat qui dépasse le discours écologique ou le besoin de silence et d’attention.
Dans son Livre de la Voie et de la Vertu, Laozi a écrit : Sous le ciel, rien n’est plus doux et plus souple que l’eau. Alors pour attaquer le solide et le fort, rien n’est mieux, elle n’a pas d’égal. Il poursuit : Le faible peut surpasser le fort ; le souple peut surpasser le dur. Sous le ciel, tout le monde sait cela, cependant personne n’est capable de le mettre en pratique. … La vérité semble souvent contradictoire.
La pratique de la méditation somatique, telle qu’on la trouve dans les traditions les plus ésotériques d’Asie et en particulier dans le bouddhisme tibétain et est-asiatique et dans le taoïsme spirituel, fournit les moyens et les méthodes nécessaires pour faire ce voyage vers l’incarnation spirituelle. Ce riche héritage comprend à la fois un vaste éventail de pratiques et d’instructions orales qui les accompagnent, ainsi qu’une compréhension très fine du processus d’incarnation. Dans notre lignée de pratique, nous puisons largement dans ce riche héritage de sagesse somatique.
corps ainsi que l’agilité des mouvements, réside dans la relaxation du pied, en particulier la section du dessous du genou au pied.
Chapitre 1 de l’Explication des principes du taiji attribués à Yang Banhou décrit les treize dynamiques.
Le 道德經 dàodéjīng, le livre de la voie et de la vertu, nos pratiques imprégnées de taoïsme, nous invitent à nous interroger sur la notion de 經 dé, le plus souvent traduit par vertu.
氣沉丹田 qì chén dāntián est l’un des aphorisme les plus connu du taijiquan. Comme souvent avec les aphorismes du taijiquan, il importe de comprendre qu’il ne s’agit pas d’une injonction, ni d’une méthode, mais de l’énoncé d’un résultat. La méthode, elle, relève traditionnellement de l’enseignement oral.
Le chapitre 9 du treizième traité de maître Zheng Manqing sur le taijiquan aborde, 曰能發勁 yuē néng fā jìn, la compétence de fa jin.