
Les huit portes et les cinq pas
Chapitre 1 de l’Explication des principes du taiji attribués à Yang Banhou décrit les treize dynamiques.
Chapitre 1 de l’Explication des principes du taiji attribués à Yang Banhou décrit les treize dynamiques.
Le 道德經 dàodéjīng, le livre de la voie et de la vertu, nos pratiques imprégnées de taoïsme, nous invitent à nous interroger sur la notion de 經 dé, le plus souvent traduit par vertu.
氣沉丹田 qì chén dāntián est l’un des aphorisme les plus connu du taijiquan. Comme souvent avec les aphorismes du taijiquan, il importe de comprendre qu’il ne s’agit pas d’une injonction, ni d’une méthode, mais de l’énoncé d’un résultat. La méthode, elle, relève traditionnellement de l’enseignement oral.
Le chapitre 9 du treizième traité de maître Zheng Manqing sur le taijiquan aborde, 曰能發勁 yuē néng fā jìn, la compétence de fa jin.
Les pratiquants de taijiquan savent probablement qu’il est important de prêter attention à ce qu’ils pratiquent, mais ils peuvent ne pas se rendre compte qu’il est naturel et normal pour les humains d’atténuer ou de rejeter divers signaux que nous recevons. Comme nous ne sommes capables de traiter qu’une quantité assez limitée d’informations à la fois, nous supprimons nécessairement les informations qui semblent moins importantes.
Une notion qui caractérise le discours esthétique japonais est celle de la coupure. La coupure est un trope de base dans l’école Rinzai du bouddhisme zen, particulièrement mis en valeur dans les enseignements du maître zen Hakuin. Pour Hakuin, l’objectif de voir dans sa propre nature ne peut être réalisé que si l’on a coupé la racine de la vie.
Des traits intrigants de l’esthétique japonaise sont révélés à travers les pratiques artistiques de Sesshū Tōyō et de son œuvre la plus célèbre, le soi-disant Paysage d’encre éclaboussée de 1495 (Haboku Sansui, littéralement, Paysage d’encre cassée).
Traduction d’un article de Steve Rowe,
Chief Instructor du Shi Kon Martial Arts sur la notion de fa jing.