De soi-même, on s’ouvre

Claude Régy (1923 – 2019), metteur en scène de théâtre, a développé une esthétique minimaliste qui deviendra la marque de fabrique de ses spectacles.

L’esthétique du jeu d’acteur selon lui se caractérise par une diction hachée et monocorde, où les syllabes sont entre-coupées de silence, pour laisser place à notre imagination. La respiration est considérée comme l’essence du théâtre ; chaque geste, chaque mot doit être nécessaire. Le metteur en scène mise sur la force du silence et la sensibilité des acteurs à ce qui les entoure.

Il défend une création où l’on admet le doute, l’incertitude, l’incompréhension. Il invite le spectateur à se nourrir du vide, en proposant des spectacles où gestes et voix sont mis en valeur par une épuration maximale. Il mise sur la lenteur, la solitude, et ce climat de vide crée une vibration qui entraine le spectateur dans un état d’hypnose.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

En savoir plus sur Tiandi

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading