Les ailes du papillon

Psyché, papillon d'or, Hiroko Otake

En grec, le premier sens du nom féminin ψυχή, psuchè, est souffle, du verbe ψύχω, psuchô, faire passer un souffle sur. Il désigne le souffle de la vie, l’âme, il signifie aussi papillon.

Âge

Les quatre âges de l'homme, Valentin de Boulogne

Le mot âge vient du latin aetas. C’est l’un des mots les plus riches et les plus anciens dans toutes les langues. La racine de ce mot viendrait de l’indo-européen ai-w qui veut dire la durée, la force vitale.

Yoga

Yogini en méditation

Le mot yoga vient de la racine sanskrite yuj qui signifie lier, unir, attacher, atteler sous le joug, ou diriger et concentrer son attention, ou encore utiliser et mettre en pratique. Elle signifie aussi union ou communion. C’est l’union même de notre volonté avec la volonté de Dieu.

Sensation

Sous les peupliers, effet de soleil, 1887, Claude Monet

Sensation d’Arthur Rimbaud met au premier plan, la vue et le toucher, particulièrement sollicités. Cela renvoie aux deux extrémités : les pieds, enracinés dans le monde matériel, et la tête, dans le spirituel, céleste.

Boddhisatva d’ailleurs

Pont suspendu traversant un fleuve de montagne à Luding, Auguste François

Huang Tingjian, calligraphe, peintre et poète chinois de la dynastie Song, est principalement connu comme calligraphe et est également admiré pour sa peinture et sa poésie.

Cerveau et silence

Le Voyageur contemplant une mer de nuages, 1818, huile sur toile, Caspar David Friedrich

Nous en avions l’intuition, les neurosciences l’expliquent désormais : lorsque nous favorisons le silence acoustique, mais aussi attentionnel, visuel ou méditatif, notre cerveau bascule dans un état très particulier. C’est cette déconnexion qui l’aide à se régénérer, à évacuer les toxines conduisant aux maladies neurodégénératives. Mieux : le silence sous toutes ses formes est bénéfique pour la créativité, la mémorisation, voire la construction de notre « moi ».

Balade d’hiver, couleurs d’automne

Le parc national de Yosemite sous la neige

Henry David Thoreau ne s’est jamais contenté d’admirer la Nature. Depuis sa retraite au milieu des bois, à Walden en 1845, jusqu’à ses longues promenades dans les forêts de la Nouvelle-Angleterre, il n’a eu de cesse de la parcourir. Jour après jour, il a scrupuleusement consigné dans son Journal, dont « Balade d’hiver » (1846) et « Couleurs d’automne » (1862) sont tirés, chaque détail observé au cours de ses excursions et la moindre variation du paysage.

Sujet, comme toute chose, à transformation

Détail d'une armure bleue d'un général Qing

Dans le monde chinois, Jacques Gernet nous présente les transformations successives de ce monde immense et fait ressortir les liens qui, à chaque moment, ont existé entre société, politique, économie, techniques, religions et vie intellectuelle.

Épée en bronze des Zhou orientaux

Épée en bronze de la dynastie des Zhou Orientaux, détail garde

Épée en bronze de la dynastie des Zhou Orientaux avec motifs d’animaux et de serpent enroulé (蟠虺 pán huī) Il s’agit d’une épée en bronze de la fin de la période des Printemps et Automnes à la période des Royaumes combattants. La croix pommeau unique est sculptée avec un motif en forme de Griffin avec … Lire la suite

Les yeux ouverts

Marguerite Yourcenar

Il y a cette immense liberté de l’animal, enfermé certes dans les limites de son espèce, mais vivant sans plus sa réalité d’être, sans tout le faux que nous ajoutons à la sensation d’exister. C’est pourquoi la souffrance des animaux me touche à tel point. Comme la souffrance des enfants : j’y vois l’horreur toute particulière d’engager dans nos erreurs, dans nos folies, des êtres qui en sont totalement innocents .

Tout est sensible

Moments qui ne sont pas là, 2013, Otake Hiroko

Nerval est un poète français du début du XIXème siècle.
Son poème intitulé « Vers dorés » est le dernier sonnet du recueil Les Chimères, composé de 12 sonnets, paru en 1853 à la fin des Filles du Feu. Nerval y condamne la vanité de l’homme, tout en nous présentant l’omniprésence de la vie de dans la nature

Dans sa beauté

Fascination, photographie de de Katsuyoshi Nakahara, Japon

Einstein écrivit cette lettre de condoléances, le 12 février 1950, à un père en deuil nommé Robert S. Marcus (alors directeur politique du Congrès juif mondial), dont le fils avait succombé à la poliomyélite quelques jours plus tôt.