Hiramatsu Reiji

Hiramatsu Reiji est né à Tokyo, en 1941. Il grandit à Nagoya. Son prénom de naissance est Kunio. Il le changera en Reiji en 1966, pour célébrer la guérison de son fils Rei, atteint d’une maladie du cœur.

Hiramatsu montre très tôt des dons pour le dessin et gagne de nombreux concours. La découverte de l’œuvre du grand peintre de nihonga Kawabata Ryûshi détermine sa vocation. 

Par devoir filial, Hiramatsu s’inscrit à l’université d’Aichi, dans la section Droit et Économie, tout en continuant à peindre. Jusqu’à l’âge de quarante ans, il exerce de nombreux petits emplois pour nourrir sa famille. Jusqu’à ce qu’il rencontre le succès, il n’a pas toujours les moyens d’acheter les pigments précieux du nihonga, ni la place nécessaire pour peindre des tableaux de grand format.

Hiramatsu Reiji est, avant tout, un peintre du paysage. Il représente la campagne japonaise au fil des saisons, des paysages vallonnés aux ciels sombres de Corée du Sud, mais aussi les gratte-ciels de Tokyo et de New York.

Hiramatsu Reiji peintre japonais né à Tokyo en 1941, visite Paris pour la première fois en 1994 et découvre les Nymphéas à l’Orangerie. Il se plaît alors à marcher sur les traces du maître français dont il visite le jardin de Monet à Giverny. Hiramatsu eut l’impression de se trouver face à des paravents ou des panneaux décoratifs japonais. Ému et bouleversé par la beauté de cette œuvre, il décide de partir sur les traces de Monet, à la recherche de sa pensée et de son art. Il se rend en France à plusieurs reprises et effectue de longs séjours à Giverny où il exécute sans relâche des croquis du bassin aux nymphéas.


日本画

Le terme nihonga signifie littéralement peinture (画 ga) japonaise (日本 nihon). C’est un mouvement artistique japonais qui apparait dans les années 1880, au cours de l’ère Meiji. Sous ce nom sont réunies des peintures apparues depuis la fin du XIXe siècle, réalisées selon les conventions, les techniques et les matériaux de la peinture japonaise traditionnelle. Aujourd’hui, la peinture nihonga recherche davantage un renouvèlement par une alliance entre la tradition millénaire japonaise et l’abstraction des peintres occidentaux.

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