Le tai chi chuan, une boxe pour les doux

Le challenger

Dans sa maison sans prétention, le maître attendait. Liang est arrivé le deuxième jour. Il était agressif et a refusé de l’appeler le jour après avoir perdu dans quelques concours mineurs. Cela mis à rude épreuve la patience du maître.

Attaquez-moi comme vous le souhaitez, déclara le professeur Cheng. Si on me voit bouger mes mains en défense, appelez-moi un homme sans nom de famille. Perdre son nom de famille est pire que la mort pour un Chinois honorable. Les témoins ont été momentanément inquiets.

Le pugiliste Shaolin utilisa l’assaut poing-et-jambe le plus meurtrier. Mais au point de contact, il rebondit comme s’il avait été électrifié. Il percuta une porte à quelques mètres de là. Personne, présent sur les lieux, n’a vu le professeur Cheng bouger ses mains.

Il n’y eut pas que la chute. Cette nuit-là, la tête de Liang enfla comme une pastèque. En tant que boxeur, il savait que c’était une blessure intérieure et que personne, sauf l’homme responsable, ne pouvait rien y faire. Il est donc revenu avec un cœur humble et le professeur Cheng lui donna un traitement. Liang finit par se convertir au tai chi chuan et commença à suivre l’enseignement du professeur Cheng.

Cheng Man Ching

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