宋美齡 Sòng Měilíng
Soong May-ling,ou Song Meiling, née le 5 mars 18981 et morte le 23 octobre 2003, est l’épouse de Tchang Kaï-chek, ce qui lui a valu d’être d’abord la Première dame de la république de Chine, puis celle de Taïwan. Issue d’une famille d’entrepreneurs et de banquiers, fille de Charles Soong et belle-sœur de Sun Yat-sen, elle tient un rôle important dans l’histoire de la Chine pendant l’entre-deux-guerres et la Seconde Guerre mondiale, puis après-guerre à Taïwan. Ayant vécu longtemps aux États-Unis, anglophone — ce qui lui vaut en son temps une célébrité médiatique en Occident — elle assiste efficacement son mari dont elle est la secrétaire, la conseillère, ainsi que l’interprète et l’ambassadrice auprès des Américains. Elle est aussi connue sous les noms de Madame Tchang Kaï-chek, ou Madame Tchang (蔣夫人 Jiǎng fūrén). Elle est l’une des trois sœurs Soong, ses sœurs Soong Ai-ling et Song Qingling ayant également tenu des rôles importants dans l’histoire chinoise.
Soong May-ling évoque pour la plupart la Première dame de la république de Chine, mais beaucoup ne savent pas que Soong May-ling était une artiste peintre reconnue.
Une fois rendue à Taiwan avec Chiang Kai-shek en 1949, le passe-temps favori de Soong May-ling pendant son temps libre, et ce sur quoi elle travailla dur devrait être considéré comme la poursuite de l’apprentissage de la peinture, principalement la peinture traditionnelle chinoise.
Elle avait appris la peinture de paysage auprès de Chang Dai-chien (張大千 Zhāng Dàqiān), elle appréciait Huang Junbi (黄君璧 Huáng Jūnbì) et Cheng Man Ching (鄭曼青 Zhèng Mànqīng). Huang Junbi lui a enseigné les paysages et Zheng Manqing lui a enseigné les fleurs.
Soong May-ling organisait souvent des expositions d’art personnelles dans sa résidence et invitait Zhang Daqian, Cheng Man Ching, Huang Junbi et d’autres peintres célèbres à Shilin Mansion pour commenter ses œuvres. Après avoir vécu reclus aux États-Unis en 1975, malgré son âge avancé, elle avait toujours un amour profond pour la peinture, et sortait souvent ses œuvres pour les apprécier avec soin.
